- La pratique - Exercices au sol -
3) Les gonflages :
Préambule : Il s'agit de la mise en forme et de la maîtrise de la voile au sol.
a) Le prégonflage :
Principe : Le but du prégonflage est de positionner
correctement sa voile par rapport au vent et afin d'obtenir les
meilleures conditions ultérieures pour monter la voile.
Méthode :
Pour une meilleure maîtrise, cette opération s'effectue "face voile".
Après avoir vérifié que les suspentes ne forment pas des clefs, prendre les A
Les soulevez vers le haut, en se penchant en arrière, afin que l'air entre dans la voile et la gonfle.
Lorsque les entrées d'air sont à environ 2 mètres
de hauteur, laissez retomber la voile, en se rapprochant d'elle.
En tombant, la voile va se placer dans la meilleurs configuration pour les opérations suivantes.
Recommandations : refaire ce prégonflage plusieurs fois afin de bien sentir cette pratique.
Le prégonflage est une opération qui revient très
souvent ; je l'assimilerais à un échauffement.
b) Le gonflage "face au vent"
Préambule : C'est
la position qui semble la plus logique, car une fois la voile
montée, il suffit de s'élancer. Toutefois, en cas
défaillance de la voile, le paramotoriste
débutant constate le défaut trop tard.
Méthode :
La voile est au sol derrière le paramotoriste.
Les bras sont mis en croix et les mains tiennent les suspentes A, ainsi que les freins.
Il faut s'élancer vers l'avant en montant les bras.
La voile va monter. Lorsqu'elle sera assez haute, il
convient de relâcher les A et de guider avec les freins.
Ensuite le futur paramotoriste va devoir continuer sa course et
vérifier que la voile reste bien au-dessus de sa tête.
c) Le gonflage "face voile"
Préambule : C'est la position qui permet la meilleure maîtrice de votre voile
Méthode :
Après avoir pris la position
précédente, avec la voile dans le dos, il faut se
retourner en passant les suspentes d'un côté, soit les
droites, soit les gauches, selon votre préférence.
désormais, la voile est au sol devant le paramotoriste.
Les bras sont devant et les mains tiennent les suspentes A, ainsi que les freins.
Il faut lever les bras d'un mouvement rapide pour élancer la voile.
La voile va monter. Lorsqu'elle sera assez haute, il
convient de relâcher les A et de guider avec les freins. Attention les commandes sont inversées.
Ensuite, les attaches de la voile sur la sellette, étant devant,
nous serons en présence de l'effet que j'appelle "Cerf volant".
En effet, le poids de traction va maintenir la voile comme un cerf
volant.
Remarques : Avec peu
de mouvements, nous pouvons tenir la voile. Par vent soutenu, vous
pourrez essayer diverses figures, en fonction de votre inspiration :
à genou, le dos sur le sol, ...
Méthode suite :
Il ne faut pas oublier que la maîtrise de la
voile est une chose, mais que le but est de décoller. Or,vous
n'êtes pas dans le sens de la marche.
Il faudra donc faire des exercices de retournement,
afin de s'habituer à contrôler la voile, tant en
avant qu'en arrière.
En effet, lors de l'atterrissage, il faut savoir se retourner avant d'abattre la voile.
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Consigne de sécurité
En cas de grand vent, pour éviter d'être traîné au sol par la voile, il convient de tirer sur les B pour casser la forme de la voile.
Autres exercices au sol :
D'autres exercices peuvent être envisagés. Ils ne sont pas
obligatoires pour la maîtrise et sont fonction des
équipements que possèdent le formateur :
- dispositif de treuillage
- portique d'installation du pilote dans la
sellette. Vous pouvez le faire chez vous, si vous avez acheté la
sellette et que vous possédez un portique
(balançoire).
- manipulation de la voile avec les élévateurs uniquement
Remarques générales :
Ces exercices de gonflage sont indispensables pour la suite des
opérations, y compris lorsque vous aurez la maîtrise, car
ils vous permettront de ressentir les caractéristiques du vent
(régulier, bourrasques, force, ...).
Au début, la sueur est présente. Puis avec la
maîtrise, le plaisir arrive et l'envie de poursuivre
l'apprentissage aussi.
Il est plus facile de maîtriser sa voile par vent soutenu. Mais, l'exercice le plus difficile est le gonflage sans vent, car l'élève doit courir pour maintenir la pression dans la voile et en même temps la contrôler plus en finesse, car au mondre défaut, elle se dégonfle !!!.